segunda-feira, novembro 27, 2006

Christophe



Já há uns tempos que não tinhamos noticias dele.
Navega da New FoundLand até Miami,
verdinvejem-se.


Bonjour à tous

Plus de deux mois sans news, mais que fait-on sur Téou ??

Eh oui, nos dernières nouvelles datent de Terre-Neuve, fin Août, escale bien sympa ponctuant notre route retour du Labrador.
A l’aller, nous nous étions engagés à saluer notre première rencontre locale typique, un pêcheur de Bonne Bay, sir Robert Gillam, cet homme nous a fait découvrir la viande d’Orignal.
Seulement, redescendre la côte Ouest de Terre-Neuve à la voile, c’est se battre contre vents et courants et s’abriter dès que la barre des 25 nœuds s’établit, soit très souvent…ici, ça souffle de secteur Sud Ouest, tout dans le pif, les fenêtres météo sont courtes.
Après avoir bataillé contre l’Ocean, nous atteindrons de nuit « Bonne Bay », avec un vent molissant. Au petit matin, 24 H de calme sont annoncées, la décision de reprendre la route Sud sans même poser pied à terre est prise, nous approcherons le vieux ponton de bois de nôtre pêcheur, notre homme est là, stoique et éberlué de nous entendre dire que nous repartons illico, Nous, le remerciant de ses steacks, le tout dans un échange linguistique plus que risible, et le voilà qui se penche sur une bassine gorgée d’eau de Mer, deux grands filets de Morue s’envolent pour venir s’étaler sur le trampoline, merci Robert.
Les prévisions météo sont fiables, nous atteindrons ce 21 Août l’entrée du Fjord de Corner Brook sur une mer d’huile, si rare dans ce secteur, et entre les grosses îles qui barrent l’entrée de ce Fjord profond d’une quarantaine de kms, nous affalerons pour pêcher à la dérive.
C’est simple, 30 mètres de fond, le plomb n’a jamais le temps de l’atteindre, ta mitraillette est pleine de maquereaux, le délire. Et pour compléter le tableau de cette journée, la seule petite embarcation sur zone nous offrira 6 grosses morues vivantes, tellement certains d’en reprendre autant le lendemain. Au fond de leur barque gît également un beau flétan, impressionnant de penser sortir une telle bête avec seulement une ligne, un hameçon, et deux mains, rustique et efficace.
Une journée de plus sous voile, et nous voici au fond de ce fjord, à Corner Brook city, gigantesque usine à papier, ville modernisée, ce sont nos retrouvailles avec la consommation, ici, tout existe, nos sentiments sont bizarres.
Une des particularités de la vie de bateau, les prévisions d’itinéraires…tu en fais pleins, et cela change tout le temps, c’est un mélange de Météo, de rencontres, d’envies, bref, il faut accepter de s’adapter en permanence, et là, preuve en est, la météo nous promet un vent de Nord-Est, si rare, enfin du portant. Ainsi, nous délaisserons les îles de la Madeleine pour filer directement dans le Bras d’Or Lake, retrouver Niel et ses homards. 48 heures sous voiles, le détroit de Cabot n’est plus qu’un souvenir, la météo devrait maintenant s’adoucir…
Niel, c’est ce pêcheur professionnel de crabes, de homards, lui et sa femme, nous les inviterons à partager une étape sous voiles, de St Peter à leur baie natale « Charles cove ». Comme promis, il m’accompagnera à la rame, pour une cueillette sous-marine sur un spot à homards. Au premier abord, l’eau semble froide, trouble, l’absence de couleur la rend peu accueillante, les algues et la flore en général cachent leur trésor…sous chaque roche, un homard minimum…alors ici, tu fais ton marché, bigorneaux, coquilles St Jacques, crabes…c’est frais, cela se mange sans fin.
Quelques jours sont passés, il nous faut se séparer, Niel retourne à la pêche au casier en eaux profondes du Snow crabe, et nous, nous filons sur Halifax, retrouver nos connaissances, les hypermarchés, et le consulat américain. Et oui, en tant qu’Européen, le visa est obligatoire pour fouler le sol US. Pour l’obtenir, c’est simple….quitter le cata si le vent n’est pas trop fort, accéder au bus afin d’être déposé devant le Consulat 30 minutes plus tard, arrivez au heures ouvrables…premier contact, vous repartez avec les démarches à suivre…facile, deux photos N&B à un format spécial…spécial price 15$ les deux, au lieu de 2$ les 4, mais bon, ne nous arrêtons pas à cela. Il nous faut appeler un n°, ressortez votre CB, c’est 2.5$/mn pour répondre à toutes leurs questions, pas long, juste 30 mn pour s’entendre dire, voici un code d’accès permettant via Internet, d’y remplir un formulaire avec les mêmes réponses, à condition toutefois, d’avoir le dernier programme style Adobe, ainsi qu’une imprimante, histoire d’établir le dossier sur papier également. De là, vous pouvez enfin réclamer à la machine, un rendez-vous, suivant dispo, sachant que Madame la Consul reçoit le Mardi et Jeudi matin uniquement, mais pas ce Mardi, Madame sera en ville. Prochain rdv dispo, on ne peut savoir, tout est booké pour les trois prochains mois. A ce stade, nous revoici dans le bus, le croupion de service écoute notre cas, et promet de nous recevoir le Jeudi suivant, si notre dossier est dûment complet. Le cœur plus léger, nous filons chercher les billets de 100 dollars US/pers à la banque, ils n’acceptent pas les dollars canadiens au Canada, puis une enveloppe express à 10 dollars, nos relevés de banque, nos actes de naissances etc etc…bref, nous voici irréprochables, en droit d’être entendu et avec simplement une semaine à patienter. Ce qui fût fait, 8H30, le Jeudi suivant, nous n’aurons même pas la chance de passer la porte d’entrée, Mme la Consul nous refuse sans rendez-vous officiel…trop fort, on se casse directement, écoeuré, et même si cela est interdit, nous irons les voir chez eux.
Ah, le retour au monde dit « civilisé » nous impressionne, nous fait peur. Heureusement, avant les US, il existe encore quelques mouillages sauvages en Nouvelle-écosse, et la carène est si sale, il nous faut la nettoyer, la gratter. Tant qu’à se mouiller dans cette eau à 15°, jetons un œil…et là,après avoir fouiné les rochers et leurs dessous, nous découvrirons une clairière de sable…tapissée de homards, certains visiterons le bord.
Et c’est ainsi que s’achève notre page sur le Canada, de ce spot merveilleux, nous filons pour les US. Deux journées de navigation bien chahutée par les courants contraires au vent, des bancs de sable générant des houles croisées, bref, nous entrerons dans le Nantucket Sound juste avant un bon coup de vent, et nous serons bloqués à Vineyard Harbour 48 hrs, le cyclone Hélène passant dans notre Est, générant à son tour, pluie, vent et grosse houle. Une journée de navigation plus Sud, Newport nous accueille, nous voici décidés de faire notre entrée légale au royaume de W Bush.
Quel contraste après 4 mois passés sans voiliers proche de nous, ce n’est que Marinas et voiliers au mouillage…quelle claque. Ne nous réjouissons pas encore, il nous faut tenter cette clearance, et là, la VHF fonctionne, nous sommes reçus et une heure après, un douanier grimpe à bord. Sourire, franchise dans ses gestes, nos explications adoucissent notre situation illégale, et après nous avoir défendu auprès de ses supérieurs, une amende nous rend heureux, et surtout libre de nous balader aux USA, qu’ils sont forts ces ricains. 560 USD de bonheur plus loin, un cruising permit nous est remis, libre à nous de dépenser nos dollars chez eux.
Allez vite, courons nous offrir notre hamburger…le leur, et là, déception, Newport reçoit les touristes par million, les paquebots y font escale, tout sonne faux…cassos !!!
Coup de bol, le vent est favorable, nous traverserons tout le « Long Island Sound» sous Genacker et Grand Voile haute à 10 nœuds de moyenne, comme dans un fauteuil, avec Manathan en point de mire. Le lendemain sera encore nécessaire à longer ce délire New-yorkais, pour finalement trouver un mouillage derrière la Statue de la Liberté, seul, qui dit mieux ?
Vous racontez New-york en quelques lignes, impossible, ….en deux mots « A VOIR ».
Notre route Sud continue, ces trois jours de break furent suffisant, Annapolis nous attend, puis Norfolk, Charleston, Beaufort, Savannah, Brunswick, Cap Canavéral, Miami ….Pour info, une journée de navigation bien ficelée nous permet d’avancer de 90 kilomètres environ, soit une heure en voiture, alors, à l’heure ou je termine ces lignes, New-york est à huit semaines derrière nous.
Et voilà, depuis Miami, vous savez tout sur Téou, notre voyage vers le Sud continue, nous traverserons sous peu les Bahamas pour filer débuter notre saison Charter cet hiver aux San-Blas, archipel peuplé d’indiens Kunas, situé au fond du Golf de Panama côté Atlantique.
A bientôt peut-être.
Bises de tout l’équipage de Téou.

segunda-feira, novembro 20, 2006

Capitão António Veiga

Quando o meu Pai, por doença, deixou de poder embarcar, era o meu Primo António que eu ia esperar na Meia Laranja das viagens à Terra Nova.
Pela mão do meu Pai e do meu Tio Aníbal, olhávamos o Mar ali, na Meia Laranja, muito desabrigada na altura, conjecturando sobre como o rebocador podia ou não sair a Barra para trazer os bacalhoeiros para a nossa Ria.
Foi ali que vi o meu Pai a chorar a olhar para o Mar.
O Capitão Flávio, sogro do meu Primo, discordava das opções dos pilotos e dos rebocadores que hesitavam em sair a barra e enfrentar as ondas.
Às vezes chegávamos a esperar um dia ou dois que o Mar permitisse a entrada dos bacalhoeiros.

Lembro-me do Santo André, do São Gonçalinho e do Rio Vouga, um atuneiro que tinha sido um destroyer inglês na Segunda Guerra.

O meu primo não teve a actividade conhecida que o Capitão Francisco Marques manteve.
Era um Capitão da Mercante, do Bacalhau, de Cimo de Vila e do Alto Bandeira, onde morava o meu Tio.
Foi amigo dos seus filhos e da sua Mulher, e para mim foi como um Pai, tinha quase a idade do meu.

Vai hoje a enterrar.

segunda-feira, novembro 13, 2006

Na Faina


Na Faina

040º 54,0 N / 008º 53,1 W
Eu sei que um verdadeiro pescador nunca revela onde faz as suas capturas, mas eu não sou um verdadeiro pescador.
Ontem foi ali que se pescaram 2 cabazes de pargos, choupas, cavalas, besugos, carapaus e outras espécies.
Os carapaus, faz parte das regras, são para o armador, e são, a meu gosto, os melhores peixes que saem na Pedra da Galega. Ao jantar já se grelharam alguns, juntamente com as cavalas escaladas. Deliciosas.

A entrar na Barra de Aveiro fomos interpelados pela fragata Vasco da Gama, era já noite.

--Aqui Fragata Vasco da Gama chama embarcação a norte da Barra de Aveiro.
(ops, é comigo…)
--Aqui Embarcação de Recreio Veronique a responder.
(oui, c’est moi)
--Aqui Fragata Vasco da Gama, Mestre mude para o canal 8.
(devia ter dito divino, divino mestre, mas contive-me. Em alternativa pus a tripulação em sentido e …1, 2, 1…Heróis do Mar, Nobre Povo Nação Valente e Imortal…..)
--Aqui Fragata Vasco da Gama, Mestre vai a navegar à vela?
(claro, o Veronique navega sempre à vela, desde que haja vento, claro, e era esse o caso)
--Aqui ER Veronique, matricula 6141AV1 a navegar à vela, rumo verdadeiro 164, meia milha a norte do molhe norte da barra de Aveiro e velocidade de 6,5 nós.
--Aqui Fragata Vasco da Gama, estamos em manobras e precisamos de espaço para os helicópteros, queira guinar a bombordo.
(o gajo é tolo, se eu guino a bombordo malho contra o paredão norte ou vou dar à praia de São Jacinto !!)
--ER Veronique a responder, se guinar a bombordo vou contra o molhe Norte da Barra de Aveiro ou dou à Praia de São Jacinto. Como estou a meia milha do molhe Norte, darei um resguardo mínimo ao paredão e entro muito longe da Fragata.
(a Fragata estava fundeada a mais de 3 milhas do molhe norte, para oeste)
--Aqui fragata Vasco da Gama, passe então por nosso estibordo, entre na Barra junto ao Molhe e tenha atenção aos helicópteros. Fim de comunicação.

(por onde havia eu de passar?! A Fragata estava virada a Norte, se passasse por bombordo da Vasco da Gama tinha de ir 3 milhas para fora e navegar outras 3 para regressar à barra!)
--Aqui ER Veronique, teremos então cuidado e recolheremos as velas já dentro da Ria. Fim de comunicação, Passo à escuta em 9 e 16.
--Tripulação da ER Veronique, à Vontade, comandei eu.
Fim de prosa.

segunda-feira, novembro 06, 2006

Godot
















Há cães muito especiais. O Godot é um deles. É o meu epagneul.

sexta-feira, novembro 03, 2006

Francisco Marques

Do Diário de Aveiro:
"...
Faleceu, ontem, em Ílhavo, o Capitão Francisco Marques, aos 76 anos de idade, vítima de doença prolongada. Ribau Esteves, presidente da Câmara Municipal de Ílhavo, fala de momento de «profundo pesar», definindo o Capitão Francisco Marques como um homem «que dedicou uma boa parte da sua vida a preservar e a multiplicar a história desta terra, especialmente a ligada à pesca do bacalhau», um homem, uma vida e uma obra que afirmou ser «impossível esquecer».
Depois da homenagem feita em 2001, com a atribuição da medalha de ouro do concelho e a atribuição, em Agosto de 2002, da sala principal do Museu Marítimo com o seu nome (Sala Faina Maior/Sala Capitão Francisco Marques), a Câmara de Ílhavo decidiu perpetuar o nome do «Capitão» numa rua, praça ou outro espaço público.
Francisco Correia Marques nasceu em Ílhavo em Dezembro de 1930, sendo neto de um arrais e filho dum capitão da marinha de pesca. Após os estudos do liceu de 1941 a 1947, frequenta o curso de pilotagem que termina em 1949 altura em que faz a sua primeira viagem como Piloto do arrastão S. Gonçalinho em duas campanhas.
Foi Imediato do lugre c/motor Adélia Maria, e em 1954 é já Capitão desse navio, seguindo-se o navio Cap. José Vilarinho e São Ruy.
De 1965 a 1972 trabalha nos secadoros da Parceria Geral de Pescarias na Azinheira Velha, Barreiro, onde fixa residência.
Orienta a secagem do bacalhau e a preparação dos navios para as campanhas de pesca.
Em 1973 embarca no lugre com motor Creoula na última campanha deste navio à pesca do bacalhau.
Em 1976 assume o comando do navio Neptuno efectuando a sua última viagem em 1989, fixando residência na sua terra natal – Ílhavo.
Sempre ligado às «coisas do mar» começa a «trabalhar» no Museu Marítimo de Ílhavo onde desenvolve vasto trabalho de recolha, recuperação e catalogação do seu vasto arquivo integrado nos Amigos do Museu, e como Director do Museu de 1999 a 2002.
Em 1996 escreve, em parceria com Ana Maria Lopes, o livro Faina Maior a pesca do bacalhau nos mares da Terra Nova, (edição esgotada), colabora no filme «A Glória desta Faina», sendo convidado para vários programas de televisão e para colóquios em escolas, instituições privadas e entrevistas em jornais e estações e rádio.

Creoula
Em 1998 embarca mais uma vez no Creoula com destino a Stº Jonhn’s mas, desta vez como Director de Treino dos jovens canadianos e portugueses integrados no projecto «De novo na Terra Nova» organizado pelos Amigos do Museu de Ílhavo e Câmara Municipal com o apoio dos Estados Português e Canadiano e de diversas entidades públicas e privadas dos dois países. Em Outubro de 2001 é um dos oradores convidados no Colóquio Internacional da História da Pesca do Bacalhau, que decorreu no Museu Marítimo de Ílhavo, tendo apresentado um trabalho denominado «Creoula - A pesca do bacalhau no crepúsculo da navegação à vela», o qual foi transcrito na revista Oceanos, no livro de Álvaro Garrido «A pesca do bacalhau» e editado pela Confraria Gastronómica do Bacalhau em 2002.
Homem de uma dedicação extrema a tudo que esteja relacionado com a pesca do bacalhau e às histórias dos navios e gentes do mar, Francisco Marques fez do Museu a sua segunda casa na realização de um sonho que foi a reconstrução do Museu sendo o responsável pela construção da «Sala Faina Maior», hoje com o seu nome sendo o principal obreiro da réplica do lugre existente naquela sala.
Francisco Marques foi em 2002 entronizado como Confrade de Honra da Confraria Gastronómica do Bacalhau tendo em 2003 sido convidado para integrar aquela instituição onde desenvolveu um trabalho pedagógico não só com as suas histórias sempre narradas com a vivacidade de quem as viveu intensamente, como ensinando o que foi a pesca do bacalhau no tempo em que se pescava à linha ou ainda dando «aulas práticas» a bordo do navio museu Santo André, no escalar ou como se salgava o bacalhau.
Como um dos responsáveis dos Amigos do Museu de Ílhavo desenvolveu várias iniciativas em especial no melhoramento expositivo da Sala Cap. Francisco Marques com a aplicação de peças no «seu navio» ou no estaleiro dos dóris tarefa que desenvolvia na «carpintaria» cedida nas instalações da firma Pascoal. Em 2005, apresentou, no VI Capitulo da Confraria Gastronómica do Bacalhau, uma brochura intitulada «Sabores do Bacalhau-Memórias».
As cerimónias fúnebres do «Capitão», terão lugar, hoje, pelas 16.30 horas, na Casa Mortuária da Igreja Matriz de Ílhavo, seguindo para o cemitério de Ílhavo, pelas 17 horas.

Carlos Duarte
..."

quinta-feira, novembro 02, 2006

O Mar Adentro e o Ventosga estão de Luto



Faleceu um Grande Marinheiro de Ilhavo e um Amigo.

O Capitão Francisco Marques deixou-nos. Navega agora noutros Novos Mares, certamente mais calmos e abrigados.

Ficam as saudades das surriadas pelas amuras e dos eternos regressos a casa, a Ilhavo. A Faina Maior ganhou um novo Capitão.

Até Sempre Capitão.